En France, le 6 octobre tend à s’imposer comme une date du souvenir des victimes de l’OAS. Cette année, au cimetière parisien du Père-Lachaise, Jean-François Gavoury, président de l’Association nationale pour la protection de la mémoire, a respecté cette tradition avec l’association les Amis de Max Marchand et Mouloud Feraoun, en présence des anciens combattants de la Fnaca. Cette année, l’événement coïncidait avec les dix ans de la création de l’Anpromevo et les cinq ans du dévoilement par le maire de Paris d’alors, Bertrand Delanoë, d’une stèle érigée par la Ville de Paris en hommage aux victimes du terrorisme de l’OAS.
M. Gavoury a rapporté que sa proposition, adressée à François Hollande, pour la mise en place d’un dispositif législatif et réglementaire de reconnaissance à l’égard de l’ensemble des victimes militaires et civiles de l’OAS «ne reçut d’autre suite que sous la forme d’un décret du 13 mai (oui, 13 mai !) faisant de moi un officier dans l’Ordre national du mérite».
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